Compte-rendu de visites | |||
Etant donné le nombre très restreint de participants autorisé à participer à cette visite, elle a été faite à l’occasion d’une réunion du bureau du comité organisateur, avec le programme suivant : |
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retour à l'indexSérignan du Comtat, le 1°juin 2012
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Une trentaine de participants se retrouvent à la Péran chez les Bonamy qui nous font admirer leur maison et tout spécialement les tapisseries de leur salon pleines de charme, qui datent de1820. |
Nous nous rendons ensuite sur la commune voisine de Piolenc, au Château Beauchêne (du XVIII°s), où sa propriétaire Madame Bernard, nous guide à travers les jardins,
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A la suite d’un déjeuner dégusté sous les halles de Sérignan, c’est grâce à Catherine Lichtenberger que nous découvrons l’Eglise Saint Etienne (du XVIII°) |
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et poursuivons par l’Harmas Jean Henri Fabre, où a vécu ce célèbre entomologiste. C’est plein de passion et d’humour que Monsieur Laguna nous commente les nombreuses anecdotes liées à ce savant trop souvent méconnu.
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Nous terminons cette journée ensoleillée dans la cour du petit Musée du peintre allemand Lichtner-Aix par un rafraîchissement bien mérité en écoutant sa fille qui, pleine d’émotion nous retrace sa vie et son oeuvre.
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Ci-dessous article dans Vaucluse Matin
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retour à l'indexLe 13 juin, à Paris |
retour à l'indexMollans sur Ouvèze le 1° juillet 2012 C’est sous la pluie qu’avec une quarantaine de participants, nous nous retrouvions en fin d’après-midi pour visiter Mollans sur Ouvèze. Et c’est donc sous les parapluies que Monsieur Colonat nous guide à travers le dédale d’étroites ruelles bordées de vieilles maisons. Il nous met à l’abri dans la chapelle des Pénitents, puis dans l’église pour nous faire admirer le magnifique autel en marbre de Carrare d’un beau style baroque flamboyant. Nous découvrons au sommet du village le château fort dont il ne reste que la partie basse du donjon et quelques-unes de ses défenses. Nous continuons vers la fontaine des Dauphins (de 1713), voisine du lavoir public du XIX°, après avoir traversé le pont médiéval et admiré la Chapelle Notre Dame de la Compassion (1851) en encorbellement au dessus de la rivière.
La pluie se calme le temps de l’apéritif que nous offrent Xavier et Isabelle Masson Regnault en nous accueillant au Roubion . Nous pouvons ainsi admirer la magnifique vue qui s’offre de cette ancienne bergerie perdue au milieu des bois à flanc de montagne. La soirée se poursuit autour d’un couscous dans une ambiance pleine de gaité.
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retour à l'indexAix le 22 juillet 2012
Retenue de longue date, cette soirée commence par un cocktail dans les jardins à la française de la Bastide de Romégas où nous accueille Marie-Ange Rather, déléguée des Bouches du Rhône. Nous nous retrouvons mêlés aux membres de plusieurs associations dont s’occupe notre hôtesse ainsi que des adhérents s des délégations voisines.
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retour à l'indexAvignon, le 20 septembre 2012 Au cours d'un cocktail déjeuner rassemblant prés de 80 personnes dans les jardins de leur hôtel, Monsieur Emile Garcin a remis un prix de 5000€ à Monsieur et Madame de Brion récompensant leur formidable travail de restauration. La journée s'est poursuivie par la visite du Palais des Papes secret , qui nous a fait découvrir des lieux rarement ouverts aux public.
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article de Vaucluse Matin du 23 septembre
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retour à l'indexPatrimoine militaire dans les Bouches du Rhône
Le 11 octobre 2012, la délégation VMF de Vaucluse s’est associée à celle du Gard pour effectuer en car, une sortie sur le thème « Patrimoine militaire dans les Bouches du Rhône ».
Château Saint Victor La journée a commencé par la visite du « Château Saint Victor », résidence du gouverneur militaire de Marseille, imposante demeure située dans le quartier résidentiel de la ville, qui domine le Prado et la Corniche. Il fut construit en 1832 par un négociant en vins de Marseille. Divers propriétaires s’y succèderont et transformeront la propriété. La Croix Rouge va l’acquérir en 1946 en vue d’y créer un hôpital école, mais n’ayant pas les moyens d’effectuer les travaux nécessaires, elle le revendra à l’armée. Nous avons pu visiter les salons de réception du rez de chaussée d’une décoration fin XIXe. Ils sont prolongés par des terrasses, qui permettent d’accéder à un très beau jardin. Cet ensemble majestueux en plein centre ville de Marseille est vraiment exceptionnel !
Déjeuner au Cercle mess de la base de défense de Marseille Ce Cercle est situé lui aussi dans un cadre magnifique puisqu’il a été construit ces dernières années dans le fort de Ganteaume classé Monument Historique. Celui-ci fait partie avec le fort Saint Nicolas de l’ensemble de la citadelle construite par le chevalier Louis Nicolas de Clerville, Commissaire Général des Fortifications, au XVIIe siècle et commandée par Louis XIV pour protéger la rade de Marseille. La vue sur le fort Saint Jean, ancienne commanderie de l’Ordre de Malte et sur le Vieux Port est extraordinaire.
Camp militaire de Carpiagne Nous reprenons le car qui longera la Corniche pour rejoindre la route en lacets du col de la Gineste d’où l’on surplombe toute la baie de Marseille. Ce camp de 1500 hectares niché entre les calanques de Cassis et la ville de Marseille est occupé par le 4° régiment de dragons, régiment de chars lourds de l’armée de Terre, et composé actuellement de 1 000 militaires et civils. Ce ne sont pas les chars que nous sommes allés voir… mais une ancienne ferme templière, passée aux Hospitaliers en 1312. Ce domaine a été une importante propriété de rapport de l’Ordre avant d’être vendu au XVIIe siècle. L’armée a racheté l’ensemble en 1895. De la commanderie, il ne reste qu’un bâtiment qui sert de salle de réception au colonel commandant le régiment, une petite chapelle construite au 13e siècle par les Templiers mais très remaniée intérieurement ; le plus intéressant étant les écuries voutées transformées en bar… et l’ancienne bergerie également voutée devenue une grande chapelle. Merci à nos deux militaires Thierry de Seguins-Cohorn et Xavier Lambert qui nous ont fait partager leurs souvenirs de Carpiagne : Thierry y a passé cinq ans et a contribué à la restauration de la commanderie et à sa décoration intérieure quant à Xavier il y a commandé le XIe régiment de cuirassiers. Xavier il y a command
Institution des Invalides de la Légion Etrangère Sous une averse de courte durée nous reprenons la route en direction de Puyloubier où est implantée cette institution commandée aujourd’hui par le lieutenant colonel Jouannic qui nous accueille devant l’imposant château construit au XIX siècle sous les derniers contreforts du massif de la Sainte Victoire. Avec beaucoup de conviction il nous expose les buts de cet établissement : accueillir les anciens légionnaires invalides, blessés, malades ou inadaptés pour leur redonner le goût de vivre en leur proposant diverses activités et leur apprendre un métier. La capacité d’accueil est de 150 pensionnaires. A ce jour, le plus jeune a 42 ans et le plus âgé 92 ans. Ce domaine de 220 hectares a été acheté par la Légion en 1953, pendant la guerre d’Indochine au cours de laquelle de nombreux légionnaires ont été tués ou gravement blessés ! Il est composé de 40 hectares de vignes, d’une ferme où sont élevées des volailles, d’un atelier de céramique et de sérigraphie et d’un atelier de reliure. Nous visitons le musée installé dans le château : on peut y voir tous les uniformes de la Légion Etrangère depuis sa création en 1831, jusqu’à la fin de la guerre d’Algérie en 1962. Le colonel nous invite à terminer la journée par un rafraichissement pris sur la terrasse du mess. |
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Vaucluse matin du 21 01 2013
retour à l'indexVALREAS En flânant dans les vieilles ruelles, notre guide, féru d’histoire locale, nous signale quelques vestiges : portes en ogives ou en plein cintre, fenêtres à croisillons, vastes escaliers en tourelles sur des maisons souvent en mauvais état ou mal restaurées. Nous entrons dans la monumentale cage d’escalier de l’hôtel d’Aultane, pour admirer un plafond décoré d’une magnifique gypserie Ier empire ; plus loin, l’hôtel d’Inguimbert, en cours de restauration, présente une belle façade en pierres de taille avec fenêtres à meneaux. Notre promenade nous conduit jusqu’à l’église ND de Nazareth, de style roman provençal 11e et 12e s. remaniée aux 14e et 15e. . Un orgue du 18e s. resplendit de tous ses ors et de la polychromie de ses boiseries dans le fond de l’église. Dans une chapelle latérale, nous remarquons une étonnante peinture représentant la circoncision d’un nouveau né : peut-être une allusion aux nombreux juifs qui vivaient dans le Comtat ! Nous terminons notre visite de Valréas par l’hôtel de Bruges, propriété de Bertrand et Séverine Liger, adhérents VMF, qui ont acheté une ruine il y a quelques années et l’ont admirablement restaurée et décorée avec beaucoup de goût et d’originalité. Ils ont également acquis une maison mitoyenne en piteux état et attaquent courageusement les travaux de réhabilitation. Nous espérons bien être invités à voir le résultat dans quelque temps…
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VISAN Après cette incursion au XXe s. nous nous retrouvons devant l’hôtel Pélissier, situé en plein centre du village, magnifique édifice du 18e actuellement propriété de la commune et qui a été sauvé de la ruine grâce à l’acharnement du maire actuel. Nous l’avions visité il y a deux ans lors des travaux de restauration et nous avons pu admirer la totale rénovation. C’est Joseph de Pélissier, Président du Tribunal ecclésiastique de Carpentras qui le fit construire au milieu du 18e s. Il est bâti en U autour d’une cour intérieure et la façade est très sobre. Le rez-de-chaussée abrite une cuisine qui dispose d’une cheminée monumentale, une salle à manger et une pièce faisant office de point tourisme. La cage d’escalier est somptueuse avec une très belle rampe en fer forgé. Le premier étage est composé d’une grande galerie qui sert pour les réunions du conseil municipal, de salons et de chambres ainsi que d’une petite chapelle. Toutes ces pièces ornées de cheminées, de boiseries, de trumeaux et de plafonds finement moulurés ont été refaites avec un goût parfait : les peintures dans des tons de pastel, les rideaux, les lustres et quelques meubles d’époque donnent vie à l’ensemble. Nous terminons la journée chez Monsieur Jean Paul Léonard, propriétaire de l’hôtel d’Aultane. Cette construction remonte au 12e et 13e s. et a été remaniée au 18e. Au rez-de chaussée, nous découvrons une salle à manger et cuisine avec sa grande cheminée et son tournebroche médiéval à contrepoids. Nous accédons à l’étage par un escalier à vis, de belles portes 17e ouvrent sur un grand salon jaune et autre rouge, tous deux du 18e avec de fines gypseries et trumeaux, un charmant cabinet de travail et une chambre à alcôve. |
Le 17 avril, par un soleil estival, nous nous retrouvions 28 participants à Grasse à la Mouissonne où nous sommes reçus par Lady Lockett et Cyril son jardinier. La visite du jardin a à peine commencée, la pauvre Marie-Hélène Hintzy se blesse gravement le genou et doit être évacuée par les pompiers et vivra tout le reste de nos visites par la pensée sur son lit d’hôpital ! Après une opération, elle va bien maintenant. Nous poursuivons , malgré tout, la ballade à travers les restanques et ses 250 oliviers, la plupart multi centenaires, sous la conduite de nos hôtes, amoureux des lieux et passionnés de botanique. Ils nous font découvrir les nouvelles créations : restanques récentes, bambouseraie, potager, prairies et rocailles. Nous partageons un pique-nique autour de l’ancienne ferme du XVIII°siècle avec une vue magnifique, qui malgré la légère brume embrasse toute la côte de Cap d’Antibes à Théoule. Nous nous rendons ensuite chez Monsieur et Madame de Courcel qui nous font découvrir la villa Fort France. Les différents anciens propriétaires y ont créé un jardin en 1930 et ramené de leurs voyages des spécimens de plantes , ce qui a démarré un jardin de collection .
Nous achevons notre journée avec la Villa de Noailles, où nous nous promenons librement sur les trois hectares de ce jardin d’inspiration anglaise et italienne au milieu du parfum des fleurs printanières, dans l’alternance de la simplicité rustique au raffinement géométrique, descendant jusqu’à une prairie plantée d’immenses magnolias en pleine floraison.
Nous terminons la journée à la Colle sur Loup, à la Forge où la propriétaire , Anne d’Hauterives nous a préparé un excellent dîner servie sur des jolies tables.
Le lendemain, 18 avril, nous nous retrouvons pour visiter la villa et les jardins Ephrussi Rothchild à Saint Jean Cap Ferrat, véritable palais datant de la « belle époque », décorée de collections remarquables : porcelaines des Manufactures de Sèvres, côtoient des tapisseries des Gobelins, de tableaux de maitres et des pièces de mobilier rare. Nous parcourons les 9 jardins qui dominent la mer, ornés de colonnades, cascades, bassins, jeux d’eaux musicaux, parterres fleuris et arbres aux essences rares : jardins espagnol, florentin, lapidaire, japonais, exotique, roseraie, provençal, à la française et jardin de Sèvres.
Cette villa qui date de 1830, a appartenu au roi de Belgique Léopold II. Elle appartient maintenant à la famille Marnier-Lapostolle, propriétaire de la liqueur « Grand Marnier » et du vignoble du Château de Sancerre. Avec ses 25 000 espèces différentes, ce jardin représente la plus grande collection privée au monde de végétaux. Encore merci à Tinou Dumond pour l'organisation de cette sortie.
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la Mouissonne la villa Fort France
Nous déjeunons au soleil sur le port de saint Jean Cap Ferrat pour nous changer des végétaux, avant de découvrir non loin de là, les richesses des collections de plantes de la villa des Cèdres.
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retour à l'indexVisite du chateau de Suze la rousse et pique-nique chez Michel et Ghislaine de PlaceLe dimanche 30 juin dernier, nous nous retrouvions une quarantaine pour visiter le château de Suze la Rousse. |
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Visite de Roaix et Vaison la RomaineJeudi 26 septembre, nous avons rendez-vous à 10h pour visiter le jardin du Château de Roaix, qui nous étaient exceptionnellement ouvert. |